Construite au début du XXe siècle dans le contexte du développement du réseau ferré tunisien sous l’impulsion des Compagnies minières, la gare de Tozeur apparaît aujourd’hui comme un édifice solitaire, quasi abandonné. Son architecture en briques de terre cuite assemblées en bandeaux de denticules, de chevrons, en réseaux losangés, réinterprète l’architecture traditionnelle des oasis du Djérid.
« Voici la gare de Tozeur en mosaïque de briques de différentes couleurs dans le vif éclat du neuf. »
Anonyme, 1913
Deux artistes vidéastes nous invitent à explorer le lien entre la gare et la tradition constructive multiséculaire des oasis du Djérid à travers un film contemplatif qui capte le processus lent et immuable de la transformation de l’argile brute en brique puis en architecture.
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