À la suite à la guerre franco-allemande de 1870 et avec la perte, par la France, de l’Alsace et d’une grande partie de la Lorraine, de nombreuses familles juives viennent s’installer à Châlons-en-Champagne (anciennement Châlons-sur-Marne), ce qui suscite rapidement le besoin d’un nouveau lieu de culte pour la communauté locale, jusque-là très réduite.
Pour dessiner le projet, l’architecte choisit de puiser dans le répertoire formel d’un Orient rêvé et composite, mêlant les références à l’architecture islamique alors dite mauresque d’Andalousie et du Maghreb, à celles de l’architecture byzantine.
Des passants, des responsables de l’association cultuelle et un historien spécialiste du patrimoine juif nous font partager leur impression devant cet édifice à l’architecture intrigante.
« Le style du genre alhambra dans lequel il devra être construit et dont le cachet oriental répond parfaitement aux exigences de la chose, est un choix heureux, il fait honneur à l’auteur ; la couleur bicolor qui lui sera donnée permettra de ne point le confondre avec les monuments destinés à l’usage des différents cultes »
Extrait des délibérations du Conseil municipal de Châlons, 28.08.1874
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